Rencontre in-situ du 25 Janvier

1.Présentation des esquisses de plans masse des étudiants mis au point durant la semaine.

Entre tout les avis divergents, certains choix ont été opérés :

- marquer un axe Nord / Sud traversant la parcelle,

- l'aménagement de la bande verte (à l'Ouest de la Maison Frechet) en espace accueillant (repos, sieste),

- la définition autour des containers d'un espace de chantier visible mais non ouvert au public - souhait de désenclaver la zone de bureaux et services se trouvant derrière Richardson, à l'Est de la parcelle

-utilisation du mur de Richardson comme d'un écran (à négocier)

2. Mais au delà de ces choix concrets d'aménagements, Abdelkader à désiré redéfinir le propos du projet Recyclage & Urbanité, de manière à orienter les choix de plan masse. Voici ce qui a été dit :

Propos du projet : lecture expérimental de la question de l'urbanité et du recyclage. Affirmer qu'une urbanité à base de déchets est possible. Tout l'espace où nous accueillerons le public sera donc fait de recyclage.

Pensée dans laquelle s'inscrit notre démarche : « Tout nous est possible » croyance de l'homme moderne qui affirme son pouvoir sur la nature par le biais de l'industrialisation. Ses nouveaux dieux sont le Progrès et la Technologie. Cf Guy Debord, La Société du Spectacle où il décrit l'homme comme extrait de la nature, hors d'elle, obsédé par sa recherche de plaisirs de confort et de pouvoir. Les bases de ces croyances prendraient racines dans la philosophie des Lumières avec Descartes « je suis plus fort que la nature ».

Que veut on pour la Biennale : Un évènement en actes, un évènement démonstratif… Après tout ce qui vient d'être dit, on pourrait résumer cette évolution de l'humanité à la phrase suivante « Le bien qui tourne mal » ? L'idée apparue alors d'organiser l'évènement de la Biennal sous forme dramatique, comme une grande pièce de théâtre comprenant actes et scènes. La métaphore se développerait aussi spatialement : le terrain de l'Epicentre entretiendrait la comparaison avec une scène (côté cours, côté jardin…). Peut être la Biennale, ayant commencée par le thème du « Bien qui tourne Mal » se terminerait sur la perspective du « Mal qui tourne Bien » ? Happy end ou fin catastrophe ?

Des mots clés références ont étés notés :

LA RENCONTRE – L'ARTEFACT / L'ARTIFICE – LE DEVELLOPEMENT / LA NATURE – PEDAGOGIE – PUBLICITE – SPECTACLE – DURABILITE – EPHEMERE – PLAISIR – CONFORT – SIGNIFICATION - RECYCLAGE

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